#180
BIS REPETITA PLACENT
se dit d'une chose qui, plus elle est répétée, plus elle plaît

Exposition du 13 au 22 juin 2024
Vernissage le mercredi 12 juin de 18h à 21h

 

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#179
Sasho BLAZES
Diving to the bottom / Plongée jusqu'au fond

Exposition du 30 mai au 7 juin 2024
Vernissage le mercredi 29 mai de 18h à 21h

Plongée jusqu'au fond

L'auteur tente de trouver un lieu d'évasion, un sanctuaire, un lieu de méditation et de libération de la réalité en plongeant dans les eaux profondes, à la recherche des ombres abstraites de notre réalité.

Pour lui, qui vit au bord du lac d'Ohrid, les paysages aquatiques sont un lieu mystique qu'il compare au moi, aux régions des émotions les plus profondes, et la "plongée en eaux profondes" est en soi une métaphore de la plongée dans ses propres espaces les plus intimes.

Maja Chanchulovska - Mihajlovska

 

Diving to the bottom

According to the author, he tries to find a place to escape, a sanctuary, a place for meditation, and liberation from reality by diving into the deep waters, searching for the abstract shadows of our reality.

For him, living by the Ohrid lake, the underwater landscapes are a mystical place that he compares to the self, the regions of deepest emotion, and the "diving into the deep waters" itself is a metaphor for diving into one's own innermost spaces.

Maja Chanchulovska - Mihajlovska

 

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#178
Kunyoung Chang
TRACES

Exposition du 16 au 25 mai 2024
Vernissage le mercredi 15 mai de 18h à 21h

Dans les coins tranquilles de la vie quotidienne; Kunyoung Chang trouve son inspiration dans les subtilités souvent négligées.

Elle façonne le hanji, papier traditionnel coréen, en un art transformatif, le pliant et l'immergeant dans de l'eau pigmentée où chaque pli révèle des histoires de temps et de toucher, écho à la complexité de la vie.

Sa croyance en des changements subtils suscitant des résultats profonds invite les spectateurs à apprécier la beauté nuancée, favorisant des connections plus profondes avec le monde.

 

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#177
Les Abysses et La Laisse de mer

Exposition du 2 au 11 mai 2024
Vernissage le mercredi 1er mai de 18h à 21h

Quel devenir pour les innombrables objets que nous produisons et qui nous entourent ?

Dans la "Laisse de mer" nos déchets nous reviennent, grève d'objets de dérive dont les lignes de force racontent des histoires d'éruption, d'érosion et d'hydratation, la brique entrée dans le béton, les bois flottés et plastiques entremêlés...

Au-delà, "Les Abysses", écosystème numérique issu des profondeurs où des objets non répertoriés clignotent, circulent et se décomposent dans l'immensité...

Agrégats d'une nouvelle réalité ? A vous de glaner et de faire le tri dans le trop-plein échoué...

 

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#176
Roman Lang, Module:Inverse

Exposition du 18 au 27 avril 2024
Vernissage le mercredi 17 avril de 18h à 21h

Roman Lang intitule son exposition personnelle à la galerie Abstract Project à Paris "Module:Inverse", en référence à un élément d'un ensemble qui présente des comportements fondamentalement opposés. L'artiste crée des systèmes abstraits ornés de trous, de perturbations et de fractures, dépassant le spectre de la peinture, du graphisme et de la sculpture. Ces absences contrastent avec le fonctionnement ordonné des systèmes, mais c'est précisément l'intention de Lang : déconstruire les traditions picturales dans leurs composantes individuelles propres, pour les réassembler après déconstruction et superposition. Ce faisant, de nouvelles connexions visuelles apparaissent grâce à l'omission délibérée d'éléments.

Roman Lang titles his solo exhibition at the Abstract Project gallery in Paris “Module:Inverse”, referring to an element of an ensemble that exhibits fundamentally opposing behaviors. The artist creates abstract systems adorned with holes, disruptions, and fractures, going beyond the spectrum of painting, graphics, and sculpture. These absences stay in contrast to the orderly functioning of systems, but this is precisely Lang’s intention: to deconstruct pictorial traditions in their proper individual components, for reassembling them anew after deconstruction and layering. In doing so, new visual connections emerge through the deliberate omission of elements.

Katrin Weleda

 

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#175
Topos

Exposition du 4 au 13 avril 2024
Vernissage le mercredi 3 avril de 18h à 21h

Alexandre Grothendieck, considéré par ses pairs comme l'un des plus grands mathématiciens du XXe siècle, inventa dans le courant des années 60 le concept de topos, concept dense et abstrait qui généralise celui d'espace. Comme l'avait fait Albert Einstein quelques décennies plus tôt en physique avec la théorie de la relativité, Grothendieck fusionna sous une arche commune les concepts de forme et de structure.

Grothendieck, dans ses mémoires [*], décrivait cette découverte comme une "rivière profonde" où viennent s'épouser la géométrie et l'algèbre, la topologie et l'arithmétique, la logique mathématique et la théorie des catégories, le monde du continu et celui des structures "discontinues" ou discrètes".

Michel Tombroff

[*] A. Grothendieck, Récoltes et Semailles, Gallimard, Paris, 2023.

 

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#174
VOLVOX

Exposition du 21 au 30 mars 2024
Vernissage le mercredi 20 mars de 18h à 21h

L'exposition VOLVOX met en scène une danse dans un environnement clos et nocturne, comme le ballet invisible des micro-organismes qui évoluent dans les profondeurs de l'eau douce, au rythme aléatoire et séquencé d'un cercle dont le sens de rotation change perpétuellement - le Volvox.

Nous exploitons ici les remarquables propriétés optiques de nanoparticules d'or dichroïques en suspension dans des gouttes de verre soufflé, elles-mêmes suspendues et en mouvement comme la colonie sphérique de micro-algues qui forment le Volvox.

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#173
REAL SPACE

Exposition du 7 au 16 mars 2024
Vernissage le mercredi 6 mars de 18h à 21h

 

L'exposition REAL SPACE explore la relation de l'objet d'art à son environnement : le bord d'un mur, le passage du trottoir à l'entrée, la lumière ambiante ou même un espace vide que l'artiste invite le spectateur à paramétrer. Certaines oeuvres remontent aux années 1970, d'autres plus récentes, intègrent des technologies numériques.


REAL SPACE focuses on art's relation to its surroundings: the rim of a wal, shifting ambiant light, the transition between the sidewalk and a doorway, or empty space the spectator isinvited to fill. It features iconic works the 1970s as well as contemporary digital installations.

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#172
Ce qui se trame

Exposition du 22 février au 2 mars 2024
Vernissage le mercredi 21 février de 18h à 21h

Tissage et Abstraction

Du mythe d’Arachné qui dénonçait les turpitudes de Zeus, en passant par la figure de Pénélope ou des bergers d’Arcadie, le tissage est synonyme de sagesse et de savoir.
Alternant ses fils de trames et ses chaînes de fils au point de croix, créant ses motifs de chevrons, de croix grecques, de carrés, d’alternances dans une variété presque infinie et répétitive, le pattern est posé. Il est inutile de chercher des modèles extra-européens, alors que de la Bretagne à la Bavière, de la Normandie à la Scandinavie, le tissage peut y prendre des formes modestes, entre tricot et dentelles et suffit ici à démontrer notre propos. Dès le XVIIIe siècle, l’invention des métiers mécaniques, puis programmables, inscrit le tissage dans la révolution industrielle et le design. Sa fonction abstraite, combien de lignes de trames pour combien de fils de chaines, autant que le dessin des petits carrés qui forment les cartes perforées qui roulent en un piano mécanique, inscrit le tissage entre art majeur et art mineur dans l’histoire de l’art abstrait. Le XXe siècle voit deux attitudes contradictoires se développer en réponse, l’une avec la figure de Raymond Duncan, le frère d’Isadora, qui appelle de ses voeux un retour à un artisanat ancestral grec; attitude très présente en France dès les années 1920, puis dans les années 1950 avec des figures aussi diverses que celles de Bissière, Manessier, Etienne Martin. Ou au contraire avec une recherche liée à l’industrialisation du design textile, à travers des figures aussi variées que celles de Anni Albers, de Sonia Delaunay ou de Maria Cuttoli, qui créent des tissus d’ameublement et des tapisseries, inscrits dans les différents mouvements modernistes, qu’ils soient Art Déco, Bauhaus, Années 50 ou Pop. Aujourd’hui la modélisation en DAO des motifs, de la dentelle en particulier, achève ces deux siècles de transformations artistiques et industrielles, alors que toutes les dentelles et autres sous-vêtements féminins sont créés, tissés ou imprimés par des robots inhumains et asexués. Sic Gloria Mundi Transit !
Alors l’artiste qui s’intéresse au tissage, prend son bâton de pèlerin et étonnant voyageur part à la recherche de nouveaux territoires, dont la machine n’aurait pas encore triomphé !

Weaving and Abstraction

Whether we think of the myth of Arachne, which denounced Zeus’ turpitudes, the figure of Penelope or the shepherds of Arcadia, weaving has always been synonymous with wisdom and knowledge. As weft and warp threads alternate in cross-stitch, creating patterns of herringbone, Greek crosses, squares and repetitive patterns of almost infinite variety, the motif is defined. There is no need to look for patterns outside Europe: from Brittany to Bavaria, Normandy or Scandinavia, weaving can take modest forms, whether it be in knitwear or lace, amply making the point. As early as the 18th century, the invention of mechanical and ultimately programmable looms made weaving play its partin the industrial revolution and design. Its abstract function - how many weft lines for how many warp threads as well as the design of the little squares of perforated cards that roll as they do in a player piano - places weaving between major and minor art in the history of abstract art. The twentieth century saw two contradictory attitudes develop in response to this. On the one hand the figure of Raymond Duncan, Isadora’s brother, called for a return to ancestral Greek craftsmanship, anattitude which was pervasive in France from the 1920s, and again in the 1950s with figures as diverse as Bissière, Manessier and Etienne Martin. On the other hand, a research approach linked to the industrialisation of textile design, was adopted by different figures such as Anni Albers, Sonia Delaunay or Maria Cuttoli, who created furnishing fabrics and tapestries following the various modernist movements, whether it be Art Deco, Bauhaus, the 50s or Pop. Today, CAD modelling of patterns, and of lace in particular, completes these two centuries of artistic and industrial transformation, with all lace and other women’s underwear being created, woven or printed by inhuman, asexual robots. Sic transit gloria mundi! So any artists interested in weaving must take up their pilgrim’s staff and set off on an unusual journey in search of new territories where machines have yet to take hold!

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#171
Le pli / The fold

Exposition du 8 au 17 février 2024
Vernissage le mercredi 7 février de 18h à 21h

L'exposition initiée par Carol-Ann Braun et Claire de Chavagnac explore la notion du pli. Les artistes invités proposent quelques réponses à travers leurs pratiques dans des médiums aussi divers que le travail numérique, la céramique, le papier, le travail des textiles, du métal ou du bois.

LE PLI est dédié à Eleanore Mikus (1927 - 2017), figure de l'art minimaliste des années 1960 aux Etats-Unis.

Curated by Carol-Ann Braun and Claire de Chavagnac this show explores the notion of folding. Our call was answered by artists working a wide variety of media and processes, from digital prints to paper cut-outs, sewn canvs, ceramics, sculpted wood and metal.

THE FOLD is dedicated to Eleanore Mikus (1927 - 2017), pioneer of American minimalism in the early 1960s.

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#170
Propositions abstraites, Photographie

Exposition du 25 janvier au 3 février 2024
Vernissage le mercredi 24 janvier de 18h à 21h

Pour la deuxième fois, la galerie Abstract Project propose une exposition autour de la photographie, de ses pratiques et de son approche de l'abstraction non figurative.

La généralisation de la possibilité photographique et de sa diffusion décuple la production personnelle, favorise l'expérimentation et génère, dans son flux continu, des images abstraites émanant de professionnels, d'amateurs ou de simples opportunités de regards.

En évitant un panorama exhaustif de ces recherches, nous avons souhaité inviter des artistes proches des Réalités Nouvelles, qu'ils soient photographes, peintres ou plasticiens, à présenter leur pratique occasionnelle ou régulière de l'abstraction en photographie.

En envisageant les différents médiums non plus en silo, mais comme outils qui dialoguent, s'alimentent, s'épaulent, l'exposition met en lumière comment ces disciplines artistiques influencent les artistes dans leur approche de la photographie abstraite et les singularisent.

À l'initiative de Michel-Jean DUPIERRIS et Jun SATO

 

 

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#169
Fragments

Exposition du 11 au 20 janvier 2024
Vernissage le mercredi 10 janvier de 18h à 21h

Le fragment appartient à la création artistique. Détail isolé d’une scène plus vaste, il crée un sentiment de mystère et d’intrigue, incitant le spectateur à imaginer le reste de l’histoire à partir de son indice. Assemblé avec d’autres, il offre une nouvelle composition artistique, détermine un autre point de vue conceptuel, en scrutant les idées de fragmentation, de perte, de mémoire, de reconstruction ou même de résilience.

Par sa nature le fragment fait écho à l’entier, par sa présence à ce qui a été perdu, à l’absence. A la fin de la deuxième guerre mondiale, Theodor Adorno affirme dans Minima Moralia, Réflexions sur la vie mutilée que « Das Ganze ist das Unwahre », soit « Le Tout est Le Faux ». Cette assertion garde toute son actualité à l’ère de notre quotidien partagé entre réel et virtuel qui se contredisent en permanence avec notre rythme de vie accéléré, émietté. La partie nous apparaît plus authentique qu’un tout inaccessible pour lequel Hegel soutenait, lui dans sa Phénoménologie de l’esprit, qu’il avait partie liée à la vérité.

Cette exposition montre un monde fractionné qui s’inscrit sur et avec le papier. Le papier est partie intégrante des œuvres, accessible et fragile, présent dans notre quotidien. Il est plié, découpé, tordu, recyclé. Il est témoin, fil conducteur. Il conserve les traces de nos pensées, de nos passages et les protège de manière éphémère et fugitive.

Stefanie Heyer

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